Arc 1 Léo & Inès - Épisode 5 : Les jeux aveugles 🌶🌶🌶

Il n’a pas choisi le silence par peur, mais parce que mentir lui demandait moins de courage qu’aimer.

🌸 Avertissement aux Infr’Âmes 🌸

Ce chapitre vous emporte dans un voyage où le désir brûle intensément, mêlé à la vulnérabilité d’un corps tiraillé entre honte et passion.

Au fil de scènes explicites, se déploie la chute délicate d’un homme cherchant le pardon, pris dans la tension brûlante d’une trahison silencieuse.

Laissez-vous envelopper par cette danse sensuelle, où chaque frisson, chaque souffle suspendu, devient un langage secret entre l’abandon et la renaissance.

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🌀 Un souffle dans l’oreille, une vibration sous la peau.

Pour une expérience plus intense, certaines scènes de ce chapitre sont accompagnées de musiques à écouter avec un casque.
Quand tu croises cette icône 🎧 suivie d’un titre, tu peux lancer le morceau en même temps que la lecture.
Laisse-toi happer. Ferme les yeux entre deux phrases si besoin.

Tout est pensé pour te faire ressentir plus que lire.

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Il voulait s’échapper. Il va peut-être s’y perdre.

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📖 Résumé de l’épisode précédent – Le compte à rebours

Après un retour brutal à la réalité, Léo se débat avec ses démons intérieurs, pris entre la douleur et le désir. L’arrivée d’Alma, énigmatique et provocante, réveille en lui une adrénaline puissante, mêlée de colère sourde et d’espoir fragile. Attaché, aveuglé, livré au jeu qu’elle impose, il bascule dans une attente tendue, suspendu entre contrôle et abandon. Chaque pas d’elle résonne en lui, chaque souffle l’éloigne un peu plus de lui-même. Au cœur de ce vertige, Léo découvre une part de lui qu’il croyait perdue, mais le prix à payer reste encore incertain.

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✨ Tout commence par un souffle retenu, une attente suspendue où le corps parle quand les mots se taisent.

Le son de ses talons, qui claquaient sur le carrelage, était la seule chose qui le rattachait encore à une réalité connue. Tout le reste semblait irréel, presque trop bien scénarisé pour être vrai. Il ne voyait rien, et cette perte de repère le forçait malgré lui à redoubler d’effort, non pas pour démasquer Alma, non. Bien au contraire. Il se rendit compte, au milieu de l’adrénaline, qu’il était piégé, livré, à la merci totale de cette femme. Finalement, il ne la connaissait pas vraiment. Et pourtant, une partie de lui refusait de se démonter. Il voulait lui plaire. Il le sentait. Il se redressa, bombant légèrement le torse, comme un automate qui essayait de paraître plus solide qu’il ne l’était. Le bruit sourd des talons frappait dans sa nuque comme un avertissement, puis descendait dans sa colonne, jusqu’au creux du ventre… et plus bas encore.

Il bougea à peine les poignets, juste pour vérifier que l’espace qu’il avait laissé dans les menottes était encore là. Une porte de sortie. Un prétexte pour se dire qu’il gardait le contrôle. Mais il ne contrôlait rien. Il essayait seulement de garder une posture calme. En lui, tout brûlait. Son souffle était trop chaud, sortait de ses narines en rafales irrégulières, comme essoufflé d’une course dans des escaliers sans fin. Il déglutit avec force, tentant d’imaginer Alma devant lui. Il n’avait que les photos pour lui prêter un visage, un corps, une forme. Le bruit se rapprochait lentement, sensuellement, et chaque pas remplissait sa cage thoracique d’un poids lourd, d’une chaleur presque insupportable.

Elle ne parlait pas. Ultra silencieuse. Et dans sa tête, Léo, lui, voulait briser ça. Ce silence pesait trop. Il pensa aux règles qu’elle lui avait données. Ne pas parler. Ne pas voir. Ne pas bouger. Et soudain, il se dit que finalement, c’était plus simple comme ça. Parce qu’il n’aurait de toute façon pas su quoi dire. Il s’avança légèrement sur la chaise, redressant son dos qui s’était affaissé sous le poids de l’attente. C’est alors qu’il sentit quelque chose. Un parfum intense. Fruits rouges, pamplemousse boisé, une note de cuir aussi, fine, étrangère, mais irrésistible. Un parfum de femme dangereuse, ancrée, entière. Il inspira plus fort, et au moment même où il s’en rendit compte, un rire léger, à peine étouffé, se fit entendre. Comme si elle avait remarqué son réflexe. Comme si ça l’amusait de savoir qu’il la sentait déjà trop fort.

Puis il sentit ses cheveux, à elle, frôler la peau de sa joue. Une caresse volée. Il tourna la tête, par réflexe. Trop tard. Elle avait disparu. Le silence reprit sa place dans la pièce, juste troublé par un son sec. Celui d’un clavier de smartphone, des touches qui s’enchaînaient comme un code crypté. Puis, sans transition, une voix robotique se déclencha, froide et claire. Google. Synthétique. Comme un sort.